Avec nos 15 000 respirations par jour, la prise de conscience sur la qualité de l’air que nous respirons devient un sujet environnemental de premier ordre. Comprendre l’air pour mieux l’appréhender devient un geste du quotidien inévitable aussi bien pour notre santé, notre bien-être et pour la durabilité de nos bâtiments. Bien souvent réservé à un public scientifique et sensibilisé, la connaissance de la qualité de l’air doit aujourd’hui s’ouvrir à tous et se positionner au même niveau de préoccupation que celui que nous portons au choix de nos aliments par exemple.
En passant près de 90% de notre temps dans des espaces clos, que ce soit à son domicile, sur son lieu de travail ou dans les moyens de transports, nous sommes exposés à une grande variété de polluants de l’air provenant de diverses origines. Ces polluants affectent la qualité de l'air intérieur et leurs conséquences sont plus ou moins importantes sur la santé et l'environnement. Ils peuvent provenir de nos matériaux et produits de construction, nos mobiliers, nos produits d’entretien et de décoration, nos activités, la cuisine, le bricolage, l’air extérieur...
Il faut savoir que la qualité de l’air intérieur est en moyenne 5 à 10X plus polluée que la qualité de l’air extérieur. En effet, dans l’atmosphère les polluants de l’air se diluent rapidement tandis que dans un environnement clos les concentrations peuvent s’accumuler de manière plus importante. De plus, à l’intérieur, les polluants émis avec nos modes de vie et de consommation ne sont pas négligeables en comparaison aux polluants extérieurs engendrés possiblement par le trafic routier ou les industries.
Une mauvaise qualité de l'air intérieur peut avoir des effets immédiats sur notre santé mais également des effets à long terme, avec l’installation de pathologies chroniques ou de maladies graves. Les effets dépendent du polluant, de la dose inhalée, mais aussi de l'âge, de l'état de santé (asthmatique…) et de la vulnérabilité de la personne.
À contrario, une bonne qualité de l’air se traduit par 10 % de productivité en plus, 10 à 20 % d’absentéisme en moins un meilleur confort et une meilleure concentration, une diminution des maladies, des allergies et des crises d’asthmes ou encore une diminution des risques de mortalité dus à la pollution.
Durant le confinement, deux fois par semaine, nous avons publié des conseils afin de vous accompagner sur les bonnes pratiques pour améliorer et préserver la qualité de notre air. Retrouvez cette première saison de 15 conseils sur nos réseaux sociaux.