Avec nos 50 000 connexions nerveuses olfactives (contre 1 million pour la vision et 10 000 - seulement - pour le goût), et nos 15 000 respirations/jour, nous comprenons mieux notre sensibilité à la qualité de notre environnement atmosphérique. Prendre conscience de cet environnement, le comprendre, pour mieux l’appréhender, devient un geste du quotidien inévitable pour notre bien-être et notre santé au travail. Voici donc quelques astuces à partager avec vos collaboratrices/teurs dès la rentrée :
La salle A32 de 25m2 sans fenêtre depuis laquelle se déroule toutes les réunions planning pendant minimum 2h… on évite… ou alors, on laisse la porte ouverte pendant toute la durée de la réunion (selon conditions de confidentialité), on active le minuteur sur notre smartphone afin qu’il se déclenche toutes les heures pour sortir de la pièce (en laissant la porte ouverte), faire une pause, aller prendre une boisson, pour revenir ensuite, en priorité on vérifie attentivement le système d’aération dans cette pièce (Etat de fonctionnement, dépoussiérage, changement des filtres)
La tendance a « végétaliser » les espaces de travail est une bonne idée qui peut s'avérer trompeuse, parce que si la vue d’un mur végétal vous apporte l’illusion d’être dans un environnement sain (d'être dans la nature), la contre-partie est malheureusement plus alarmante. Le végétal est vivant, il respire, par les feuilles, les tiges, la terre à travers laquelle il se nourrit, donc rejette des particules diverses dans l’atmosphère (Particules microbiens, humidité…), pouvant déclencher toutes sortes d’allergies ou de problématiques respiratoires multiples (En plus simple vous respirez des champignons microscopiques…). De plus, croire qu’un mur végétal absorberait l’ensemble des polluants d’un espace de travail c’est se tromper doublement, à moins de travailler dans une forêt vierge.
Ce doux parfum de vanille qui flotte depuis le bureau d’à côté… sauf que, les bougies parfumées (ou spray de parfum d’intérieur) doivent être utilisées avec beaucoup de précaution (voire pas du tout). En effet l’utilisation de ces produits créée une accumulation d’espèces chimiques volatiles nocives dans votre environnement intérieur. Pour rappel « la propreté ne sent rien » (Voir ci-dessous)
Préférer d’ouvrir la fenêtre côté cour plutôt que côté périphérique, cela parait logique mais, ce n’est pas encore un réflexe dans les entreprises. Les stations-services relâchent dans l’air une quantité non négligeable de Benzène, gaz nocif, provenant des véhicules et des réapprovisionnements, donc éviter d’ouvrir la fenêtre de ce côté surtout aux heures de pointe. Les zones de chantier de démolition, construction ou réhabilitation également génèrent d’importantes quantités de particules fines due aux engins de chantiers et aussi durant les phases de terrassement, donc l’idéal est de laisser la fenêtre fermée au maximum de ce côté et de provoquer un courant d’air bref, 10 minutes maximum, lors des périodes de répit du chantier pour aérer l’espace intérieur.
La pause déjeuner doit être un instant de détente, votre entreprise se trouve à proximité d’un parc, d’un jardin, dispose d’une terrasse, prenez le temps de vous y rendre (même en cas de pluie). Marcher pendant plusieurs minutes (10mn au moins) en effectuant des exercices de respiration (Nous vous conseillons une fois de plus le livre « Technique de respiration » de Markus SCHIRNER), en ritualisant cette pratique, vous arriverez frais et disponible pour aborder votre après-midi, et peut-être que cela créera des adeptes au sein de votre entreprise !
Bonne rentrée !