Une étude portée par un professeur d’économie à l’université d’Ottawa, Anthony HEYES et ses collègues Soodeh SABARIAN et Matthew NEIDAL s’est penchée sur cette question :
Y a-t-il un lien entre la performance boursière et les variations de pollution atmosphérique ?
En effet au-delà des risques sanitaires liés à une exposition aux polluants de l’air qui sont aujourd’hui bien connus, il existe de nombreuses conséquences qui ne sont pas liés à la santé mais plutôt au comportement de l’individu tel que sa productivité. Dans le cas présent, le professeur A. HEYES et ses collègues se sont intéressés aux comportements des traders à Wall Street (New York) et à Toronto (TMX).
La conclusion est étonnante, à chaque dégradation de la qualité de l’air à proximité de la bourse, les résultats boursiers diminuaient de 12%. La raison de cette chute de résultats fait appel à deux phénomènes, tout d’abord il faut savoir que le simple fait d’être exposé à une pollution affecte l’état émotionnel d’un individu qui se traduit par une dégradation de l’humeur et du bien-être et une diminution des performances cognitives. Dans le cas présent, ces réactions se traduisent pour les traders par une appétence moindre au risque et donc de plus faibles rendements.
Bien évidemment, le professeur HEYES a inclus dans ses recherches les autres facteurs ayants une influence sur le comportement, nous parlons ici de la température, des précipitations ou encore des conditions de circulation. La conclusion reste similaire et le résultat des recherches fiable.
Constatation éloquente, ce phénomène pourrait bien se répéter dans de nombreux milieux, il est démontré que les individus sont moins performants dans l’exécution de tout un ensemble de tâches les jours pollués que les jours moins pollués. Quelques exemples concrets sont décrits ici « Les arbitres de base-ball font plus d’erreurs d’arbitrage. Les employés des centres d’appels répondent à moins d’appels…».
L’idée n’est pas ici de dire qu’il faut purifier l’air et tout ira mieux car il existe de nombreux facteurs influençant le comportement de chaque individu comme le résultat d’une équipe sportive par exemple. Il est d’abord nécessaire de comprendre son environnement et de comprendre comment la qualité de l’air agit sur le corps humain d’un point de vue comportement. Comme le dit le professeur « Je n’affirmerais pas qu’un air moins pollué ferait remonter les cours. Je dirais qu’un air moins pollué, en particulier à New York, permettrait à la bourse de mieux fonctionner ».
Chez Cozy Air, nous sommes convaincus que la qualité de l’air intérieur et extérieur agit sur nos comportement au-delà des risques sanitaires. Le cas concret du niveau de Dioxyde de Carbone CO2 dans une salle de réunion est très parlant. Combien de fois, vous êtes-vous senti moins performants, fatigués, somnolents avec parfois un début de migraines au bout d’une heure de discussions dans une salle fermée sans ventilation et occupée en moyenne par 4 à 5 personnes en même temps ?
Avec la compréhension de chaque environnement et un traitement intelligent de relevés des datas de qualité de l’air, il est aujourd’hui possible d’agir et de limiter son exposition aux polluants. C’est pourquoi chez Cozy Air, nous nous engageons à proposer un service expert pour accompagner chaque individu à évoluer dans un environnement plus sain.