Expérimentation des détecteurs mobiles qualité de l'air

13.1.20

La qualité de l’air est un sujet pour lequel une prise de conscience s’opère de plus en plus auprès de chaque individu, il apparaît un réel besoin de comprendre la qualité de l’air respirée à une échelle humaine. C’est pourquoi nous avons participé à un appel à projet public-privé avec deux laboratoires de recherches des Hauts de France afin de révolutionner la compréhension de la qualité de l’air.

Depuis Mars 2019, nous lançons plusieurs campagnes d’expérimentation avec des citoyens sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille afin d’étudier leurs perception de la qualité de l’air, qu’ils soient à leurs domicile, sur leurs lieux de travail, lors d’activités sportives…  

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Sur ce projet 3 partenaires sont impliqués : Cozy Air avec notre équipe d’experts en analyse de données qualité de l’air, L’Institut Mines Telecom de Douai et son laboratoire SAGE avec leur expertise reconnue dans l’usage et la qualification de micro-capteurs. Et enfin, le programme s’appuie sur le savoir-faire en étude comportementale du laboratoire TVES de l’Université Littoral Côte d’Opale.  

Chaque citoyen volontaire est équipé d’un détecteur mobile qu’il peut facilement intégrer sur ses objets du quotidien : sac à dos, sac à main, vélo, voiture... Il dispose d’un accès privilégié et simplifié sur ses données traitées et calibrées en temps réel via notre plateforme web. Ainsi il visualise une variation de qualité de l’air en fonction de chacune de ses activités journalières (cuisine, bricolage, déplacement urbain en transport en commun…). À chaque moment de la journée, l’individu identifie quand il est impacté par la pollution ou bien lorsque lui-même impacte la qualité de l’air avec ses activités.  

Le manque d’accessibilité aux données de qualité de l’air et leur compréhension parfois complexe entraînent aujourd’hui un sentiment d’impuissance et parfois de défiance face à tous types d’informations retrouvées dans les différents moyens de communication (médias, communiqués officiels ou encore réseaux sociaux). Il est donc nécessaire de révolutionner la manière d’apporter une information sur la qualité de l’air, une information propre à l’individu quel que soit son niveau social, une information qu’il puisse comprendre et qui lui donne les moyens d’agir à son échelle pour améliorer sa qualité de l’air.  

Et même lorsque les moyens d’action peuvent être limités, le simple fait de comprendre la source de pollution et de connaître les impacts sur l’exposition personnelle permettent de ne pas rester dans l’ignorance.