En cette période de chaleur importante, nous faisons face à une pollution spécifique : la formation de l’Ozone O3. Ce polluant secondaire n’est pas directement rejeté par l’activité humaine. Dans cet article nous vous interpellerons sur les sources, la nocivité et les solutions pour diminuer son impact personnel.
Tout d’abord, il est important de comprendre qu’il existe 2 types d’Ozone et de savoir les différencier. L’Ozone que nous respirons au quotidien et l’Ozone protecteur en haute sphère qui abrite notre planète des rayonnements solaires. Dans cet article nous nous concentrons uniquement sur l’Ozone troposphérique que nous respirons et qui à fortes concentrations est nocif pour l’humain.
Il est issu de réactions chimiques avec certains polluants se trouvant dans l’air comme les oxydes d'azote NOx et les composés organiques volatils COV. Avec un fort ensoleillement et un manque de vent entrainant la non-dispersion, les rayons ultraviolets UV du soleil font réagir les polluants cités ci-dessus et entrainent la formation d’Ozone O3.
Il faut savoir que l’Ozone n’est pas un polluant uniquement « urbain » puisque nous le retrouvons également en zone rurale et souvent de manière plus importante étant donné que c’est un polluant qui voyage très facilement.
L'Ozone est un gaz irritant qui pénètre jusqu'aux voies respiratoires pouvant provoquer des irritations du nez et de la gorge, de la toux, des essoufflements. Les personnes les plus sensibles comme les personnes âgées, les asthmatiques ou encore les jeunes enfants sont de ce fait plus particulièrement touchés et doivent se montrer particulièrement vigilants. Il est recommandé dans la mesure du possible de ne pas sortir durant l’après midi ou du moins limiter la durée d’exposition, limiter les efforts, les activités physiques et sport intenses qui demandent un besoin important en respiration. En cas de gènes inhabituelles et persistantes, il est nécessaire de consulter un médecin ou un pharmacien.
Il n’est pas possible d’influer sur la météo, il est donc nécessaire de limiter les émissions de polluants du trafic routier, des industries et des produits de consommation.
Avec les différentes restrictions automobiles, amélioration des systèmes de motorisation et optimisation des processus industriels, il y a aujourd’hui 10% de moins de pics d’ozone comparé aux débuts des années 2000, pour autant ce n’est pas encore suffisant. Puisqu’un changement important est entrain de se produire, nous constatons le passage d'une atmosphère dominée par les COV liés aux transports à un environnement dominé par les COV provenant des produits de consommation (produits d’entretiens, matériaux de décoration et de construction, huiles essentielles…). Il est donc primordial de règlementer les émissions liés à ces produits et d’en apporter une meilleure compréhension d’usage pour chacun.